Comment un petit cabinet dentaire sans expertise technique a numérisé ses processus

En 2017, Marua Hawi a ouvert son propre cabinet : une petite clinique dentaire à Braunschweig, en Allemagne, à environ une heure à l'est de Hanovre. Bien qu'elle n'ait aucune expérience des flux de travail de la dentisterie numérique, elle a décidé d'apprendre à concevoir numériquement et à imprimer en 3D des modèles, des gouttières, des couronnes, des bridges et bien d'autres choses encore. 

En introduisant progressivement de nouvelles indications et en travaillant avec les experts de Digital Smile Design et de Formlabs Dental, Marua Hawi a réussi à numériser ses flux de travail analogiques. L'entreprise a ainsi réduit sa dépendance vis-à-vis des fournisseurs externes et a augmenté les capacités de sa petite équipe, qui maîtrise désormais avec succès les processus techniques numériques.

Marua Hawi a commencé son évolution vers les processus dentaires numériques en partant de zéro : elle était une « débutante absolue en matière de numérique, pas du tout versée en technologie. » Grâce à un programme de résidence de Digital Smile Design en Espagne, elle savait que le premier pas vers la numérisation était l'intégration d'un procédé de scan intraoral. Elle s'est mise à la recherche du logiciel qui conviendrait le mieux à son cabinet, et qui permettrait à son équipe d'utiliser les procédures de numérisation dans son travail quotidien. 

Peu à l'aise avec les outils technologiques en général, Marua Hawi prévoyait d'adopter progressivement les nouvelles procédures numériques afin de ne pas se laisser submerger. Elle a cherché un logiciel qui soit abordable et dont le flux de travail soit accessible. Au début, « nous ne voulions qu'imprimer des modèles dans un premier temps, et 10 000 € de frais de logiciel étaient donc beaucoup trop élevés », explique Marua Hawi. Elle a opté pour MeditLink, qui est gratuit et comprend plusieurs applications, ce qui lui a permis de s'habituer sans risque à de nouveaux flux de travail.

Étant la seule dentiste dans son petit cabinet et ne disposant pas de techniciens dentaires, il était particulièrement important pour Marua Hawi de trouver une imprimante 3D accessible à l'ensemble de son équipe. Lorsqu'elle a découvert l'imprimante stéréolithographique (SLA) Form 3B+ lors de sa deuxième résidence DSD, et qu'elle s'est rendu compte de sa rapidité et de sa facilité d'utilisation, elle a décidé de l'utiliser dans son cabinet.

Mais Marua Hawi n'avait pas encore eu l'occasion de constater à quel point l'impression avec la Form 3B+ est simple. L'imprimante et le flux de travail se sont révélés aussi faciles et intuitifs qu'elle l'espérait. 

Immédiatement après avoir installé l'imprimante, Marua Hawi l'a confiée à son hygiéniste dentaire. Grâce à l'interface intuitive de la Form 3B+, à la variété des ressources et aux cours de Formlabs Dental, la collègue de Marua Hawi a réussi à imprimer sa première pièce pendant qu'elle traitait deux patients. « Je me suis contentée de préparer la salle, d'installer l'imprimante et de dire à mon employée qu'elle pouvait trouver tout ce dont elle avait besoin sur le site web de Formlabs Dental. Je suis ensuite allée voir mes patients et lorsque je suis revenue, elle avait déjà imprimé ses premières pièces », se souvient Marua Hawi.

Pour Marua Hawi, le flux de travail intuitif des imprimantes Formlabs Dental est essentiel, car il permet à chaque membre de l'équipe d'imprimer en toute confiance. L'accessibilité de la Form 3B+ permet de créer facilement un emploi du temps flexible pour tous, de sorte que personne n'est affecté exclusivement à l'impression 3D, à la numérisation ou aux tâches d'hygiéniste.

L'équipe de Marua Hawi s'est rapidemement familiarisée au flux de travail de l'impression 3D de modèles et a vite songé à ajouter d'autres indications. « Nous avons simplement commencé par imprimer deux ou trois modèles par semaine. Trois mois plus tard, nous avons également commencé à imprimer des gouttières occlusales », explique Marua Hawi. Elle a récemment commencé à imprimer en 3D des prothèses afin de produire rapidement des mock-ups et des modèles d'essayage.

Avant d'adopter l'impression 3D en interne, Marua Hawi devait compter sur des laboratoires externes pour fabriquer ses modèles et ses dispositifs. La coordination avec le laboratoire externe pouvait être compliquée et, pour chaque commande, elle devait attendre au moins une semaine, ce qui ralentissait son processus et rallongeait le temps d'attente des patients.

Pour les gouttières occlusales en particulier, Marua Hawi avait des problèmes avec le flux de travail de son ancien laboratoire externe. La réception des gouttières pouvait prendre jusqu'à une semaine, et elles étaient souvent mal adaptées au patient. Le résultat : des patients frustrés, du travail superflu pour son équipe et, en fin de compte, une perte de profit. « Le laboratoire externe fabriquait toujours des gouttières trop petites ou trop grandes, ce qui nous a valu de nombreux problèmes. Soit le patient devait revenir, soit je devais travailler sur les gouttières gratuitement pendant une demi-heure. Avec l'impression 3D, finies les dépenses inutiles », explique Marua Hawi.

Marua Hawi a amélioré la satisfaction de ses patients grâce à l'impression en interne, non seulement en accélérant le traitement, mais aussi en créant des gouttières de meilleure qualité. Elle imprime maintenant avec Dental LT Clear Resin V2, qu'elle juge être « bien meilleure pour ce type de tâches », car elle n'est pas aussi rigide que le matériau (traditionnel) utilisé par le laboratoire externe, « qui donnait l'impression de mordre dans de la pierre. » En utilisant cette résine parfaite pour les gouttières et en utilisant un flux de travail contrôlé, l'équipe de Hawi fournit de meilleures gouttières à ses patients.

Pour Marua Hawi, le plus grand avantage de l'impression 3D est l'autonomie et la flexibilité qu'elle procure. Toute son équipe est en mesure d'imprimer en 3D des pièces pour de nombreuses applications dentaires et, grâce à la fiabilité de la Form 3B+, elle a pris le contrôle de sa chaîne d'approvisionnement et réduit sa dépendance à l'égard des fournisseurs externes.

L'un des aspects cruciaux à prendre en compte pour intégrer un flux de travail numérique est l'adhésion de votre équipe. Outre des avantages objectifs tels qu'une efficacité accrue, l'impression 3D a permis de mieux impliquer le personnel de Hawi, ce qui s'est traduit par une augmentation de la productivité. Avec chaque application et indication supplémentaire qu'elle maîtrise, l'équipe gagne en autonomie et en motivation. 

La mise en œuvre de l'impression 3D a rendu le travail dans le petit cabinet dentaire plus intéressant pour les jeunes qui, selon Marua Hawi, « adorent les applications modernes de ce type et sont enthousiastes à l'idée de les utiliser. » Pour elle, l'ajout de flux de travail numériques « convient parfaitement [aux jeunes professionnels dentaires] : tantôt ils traitent un patient, tantôt ils commandent des matériaux, et maintenant, ils ont également la possibilité de s'asseoir devant l'ordinateur et de concevoir quelque chose. » Le secteur dentaire étant touché par la pénurie générale de travailleurs qualifiés en Allemagne, Marua Hawi doit trouver des moyens d'attirer et de retenir les jeunes travailleurs pour assurer l'avenir de son cabinet.

Comme le montre le cabinet de Marua Hawi, même les débutants en technologie sont capables d'intégrer avec succès les outils et processus innovants de Formlabs Dental. Pour tous les dentistes qui envisagent d'adopter de nouveaux flux de travail numériques et l'impression 3D, elle donne un conseil clair : soyez patient, surtout si vous avez un petit cabinet. « La première chose à faire et la plus importante est de rester patient. Je suis la seule dentiste à travailler dans mon cabinet et je n'ai que six membres dans mon équipe, donc tout le monde a déjà des choses à faire », explique Marua Hawi.

Pour les dentistes formés aux procédures traditionnelles, il peut être tentant de se cantonner à l'analogique. Mais comme l'a montré Marua Hawi, l'évolution vers la dentisterie numérique peut se faire dans chaque cabinet et sans connaissances préalables.

Marua Hawi prévoit de tirer parti de son grand succès en imprimant en 3D de nouvelles indications, notamment des plateaux personnalisés avec Custom Tray Resin et des prothèses provisoires.

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